La Russie se suiciderait aussi en nous abandonnant

09.06.2017
Sergueï Lavrov et bien sûr, le président Poutine - ont su résister à toutes les provocations des ’’Atlantes’’

L'intervention hors du colloque international "De l'Atlantique au Picifique: pour un destin commun des peuples eurasiatiques"

Chişinău 27.05.2017.

Блаженны миротворцы, ибо они будут наречены сынами Божиими
(Bienheureux les Artisans de Paix car ils seront appelés Fils de Dieu - Евангелие от Матфея 5 - 9)


INTRODUCTION

Avant toute chose, il me faut rendre hommage à la maturité géopolitique et la sagesse avec laquelle les dirigeants de la Russie - Sergueï LAVROV et bien sûr,

le président POUTINE - ont su résister à toutes les provocations des ’’Atlantes’’ Il ne faut pas se faire d’illusions : la Russie a très probablement les moyens de

gagner toutes ses batailles, mais si elle acceptait le combat - autrement que de manière indirecte comme en Syrie - la saignée démographique lui serait fatale.

La démographie de la Russie ne lui permet ni d’exploiter, ni même de contrôler son immense territoire. Aussi ne peut-elle se permettre de sacrifier ses forces

vives, dans un combat qui ne servirait que les intérêts de notre ennemi commun.

Nos adversaires savent cela depuis longtemps. C’est pourquoi ils ont tout tenté pour provoquer l’affrontement. Mais s’ils savent que la guerre tuerait la Russie,

ils savent aussi que la Paix - elle - tuera assurément ’’leur’’ Amérique libérale. Comme le requin qui, pour survivre, ne peut s’arrêter de nager, le prédateur

anglo-saxon ne peut cesser de combattre. En 2017, sur 241 ans d’existence, les USA ont fait 212 ans de guerre et n’ont donc connu que 29 années de Paix.

Ils ont près de 800 bases ou installations militaires, réparties sur la planète, et leurs dépenses militaires atteignent la moitié du budget militaire mondial.

D’où les menaces du Général Mark MILLEY dans son discours du 04 oct 20161.

 

 

Ne nous y trompons pas : ce n’est ni la Russie qui est directement visée - bien qu’elle soit avec la Chine le principal pôle de résistance à l’hégémonie atlante -

ni l’Europe en déclin - bien qu’elle reste un véritable concurrent économique. Ce qui est en jeu, c’est l’EURASIE, c’est-à-dire le danger mortel qu’un éventuel

rapprochement entre l’Europe et la Russie constituerait, pour les suprématistes anglo-saxons : ainsi, leur stratégie a toujours consisté à ’’diviser pour régner’’ !

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Trahies par leurs dirigeants stipendiés, les Nations d’Europe de l’Ouest - il faut bannir le terme d’Occident qui englobe abusivement les nomades atlantes et

les peuples enracinés du continent - ont refusé la main tendue par la Russie.

 

La Russie pourrait donc être tentée de nous abandonner au triste sort que nous mériterions, si nous maîtrisions encore notre destin. Mais si nous nous suicidons

en lui tournant le dos, la Russie se suiciderait aussi nous abandonnant. Il me faut insister ici sur le fait que les Nations d’Europe de l’Ouest ne sont pas

russophobes. Ce sont nos pseudos élites qui le sont. Et nous sommes victimes du libéralisme, tout comme les Russes furent les victimes du communisme…

 

LE CAPITALISME ANGLO-SAXON : GENÈSE, ACTUALITÉ ET FONCTIONNEMENT

 

A présent, pour nous asservir, le pirate anglois2 - héritier des pillards vikings - utilise… LA DETTE ! C’est après l’échec de l’Invincible Armada que les insulaires

britanniques ont compris la nécessité de se doter d’une vraie marine de guerre. Or, cette flotte - devenue ensuite la plus puissante du monde - fut financée…

À CRÉDIT, par le biais des ’’Navy-Bills’’, emprunt rendu possible en Angleterre, grâce à l’adoption du protestantisme, qui mit fin aux interdits frappant l’usure.

 

 

Ainsi naquit le capitalisme anglo-hollandais, avec la création de la bourse de Londres par Frobisher, sous le règne d’Elisabeth Ière, suivie de la ’’Glorieuse

Révolution’’, avec la victoire de Guillaume d’Orange, à la Bataille de la Boyne. Rien n’a changé depuis, sauf que les banksters3 - qui dirigent le monde depuis

New-York - financent AVEC NOTRE ARGENT - grâce à la dette et à l’hégémonie du dollar - l’outil de combat destiné à nous asservir : l’OTAN, armada invaincue !

 

Je parle bien de banksters - c’est-à-dire de la mafia financière qui a instauré la dictature mondiale de la Federal Reserve Bank, le 23 décembre 1913 - et pas

de politiciens ! Et je dis bien depuis New-York et pas depuis Washington ! La FED est un consortium de banques privées qui imprime la monnaie des USA.

Cela signifie qu’aux Etats-Unis, elle détient le principal attribut de souveraineté - la création monétaire - sans avoir aucune légitimité démocratique pour cela !

Mais le dollar est aussi la monnaie universelle depuis le 22 juillet 1944, date de la création du FMI par les ’’Accords’’ de Bretton Woods. Ce qui veut dire que les

banquiers de la FED ne dirigent pas seulement les USA : ils dirigent le monde !

 

ON COMPREND LA CRÉATION MONÉTAIRE PAR LA DETTE EN SE POSANT UNE SEULE QUESTION :

 

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’’De quoi vivent les banquiers ?’’: Quand vous empruntez à votre banquier de quoi acheter une maison, il vous prête de l’argent qu’il n’a pas mais il vérifie

que vous pourrez le lui rendre, en travaillant pour lui durant les 20 ans à venir. Pour lui, c’est juste une ligne d’écriture qu’il produira en cas d’audit car, dans

sa comptabilité, elle figure dans la colonne des avoirs. Mais, en même temps - n’ayant aucune légitimité pour le faire - il a fabriqué de la fausse monnaie ! 

 

Ayant augmenté artificiellement la masse monétaire, il provoque la dévaluation de cette monnaie, ce qui engendre ipso facto l’ajustement du prix des biens de

consommation : il est donc responsable du cycle dette-inflation-paupérisation… //////////////////////////////

Or au niveau mondial, c’est ce que font les banksters de la Réserve Fédérale. Mais la vraie question est : ’’Pourquoi peuvent-ils faire ça ? Comment une telle

arnaque est-elle possible ?’’ car c’est bien là le mécanisme de l’escroquerie ! 

 

La réponse est à la fois psychologique et historique. A chaque Krach boursier on vous dit qu’il faut restaurer la confiance ! C’est évident ! Car un escroc qui

n’inspirerait pas confiance à ses victimes… devrait vite changer de métier !

Historiquement, la confiance était fondée sur le fait que, selon les ’’Accords’’ de Bretton Woods, le dollar resterait à jamais convertible en Or à 35$ l’once. Juré,

promis ! Mais le 15 août 1971, Richard NIXON abolit la convertibilité du dollar ! Sans ’’Entente Cordiale’’4, pas de Mers El-Kébir : tout pacte passé avec l’Anglois

est un marché de dupes ! Ce fut le plus grand hold-up de l’histoire de l’humanité et le dollar a perdu 50 fois sa valeur en 45 ans atteignant 1.700$ l’once en 2015.

N’étant plus indexé sur l’or, le dollar n’était plus alors que de l’encre et du papier. N’aurait-il pas dû s’effondrer ? Non ! Car, entretemps, les USA avaient pris le

contrôle de la majorité du pétrole de la planète et fixé le prix du baril en dollar. Comme l’explique parfaitement le Pr. américain William ENGDHAL, dans son

remarquable livre : ’’Pétrole, Une Guerre d’Un Siècle’’, le monde est passé alors sans concertation, de l’étalon Or… à l’étalon Or-Noir (pages 160 à 180) !

 

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Car, avant d’acheter la moindre goutte de pétrole - une denrée devenue indispensable - toute la planète doit d’abord se procurer du dollar au taux

fixé par le New-York Stock Exchange : la Salle de Poker du Wall-Street-Saloon ! Lorsqu’en 2002, l’Union Européenne a adopté l’Euro, trois pays producteurs de

pétrole ont décidé de vendre leurs hydrocarbures en Euro : le Venezuela, l’Irak et l’Iran. On sait ce qui est alors arrivé à Hugo CHAVEZ et à Saddam HUSSEIN.

 

Et si la Russie n’avait enrayé le processus en aidant la Syrie de Bachar EL ASSAD, l’Iran, était le dernier domino qui aurait dû tomber. Mais ce qu’il faut retenir, est

que 5 ANS APRÈS la seconde guerre d’Irak, LE PRIX DU BARIL AVAIT QUINTUPLÉ.

Or, si le prix du baril est multiplié par 5, il s’agit d’une DÉVALUATION DU DOLLAR - imposée unilatéralement au monde entier - puisque toute la planète doit se

procurer 5 FOIS PLUS DE DOLLARS POUR acheter LA MÊME QUANTITÉ DE BRUTMais, direz-vous ’’si la valeur du dollar est divisée par 5 le pouvoir dachat

du citoyen US ne sera-t-il pas diminué d’autant ?’’ Non : la demande globale étant égale à l’offre, il suffit d’imprimer du dollar pour augmenter son salaire.

Bien, mais : ’’à quoi cela sert-il ? Ne s’agit-il pas d’un jeu à somme nulle ?’’ En apparence seulement : en effet si la valeur du dollar est divisée par 5,

la dette américaine - qui est fixée en dollar - est également divisée par 5.5

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Ainsi achetant son pétrole 5 fois plus cher, le monde entier - c’est-à-dire, chacun d’entre nous - éponge les 4 cinquièmes de la dette US, soit 80% !

Les escroqueries les plus simples sont assurément les meilleures !!! 

 

LA GUERRE FROIDE A ÉTÉ GAGNÉE PAR LE CRÉDIT - DONC PAR LA DETTE La dette fédérale est la seule qui soit réellement quantifiable, c’est pourquoi

la plupart des experts s’y réfèrent habituellement. Mais cela sert les intérêts des Atlantes, en camouflant l’ampleur abyssale du déficit réel des Etats-Unis.

En 2017, la dette totale des USA s’élèverait au moins à 67.000.000.000.000$. Elle cumule : la dette publique (19 à 20 mille milliards), celle des entreprises

(entre 33 et 35 mille milliards) et celle des particuliers ( » 13 mille milliards). 

Je précise que la dette étudiante s’élève à 1.396 milliards, alors qu’il n’y a que 43 millions d’étudiants aux USA. Pourquoi ? Parce qu’il y a là-bas des citoyens de 70 ans qui n’ont pas fini de rembourser leur prêt à taux variable !

 

Cela explique le déficit actuel de cerveaux aux Etats-Unis, car les étudiants choisissent la filière juridique ou financière qui leur permet de rembourser

leur prêt. D’où le pillage technologique, destiné à combler le retard des USA. Attention cependant à ne pas sous-estimer le niveau de leur armement. Le

complexe militaro-industriel US est toujours opérationnel et les atlantes sont aussi doués pour dissimuler leurs secrets que pour percer ceux des autres.

 

FACE A CES CONSTATS QUE DEVONS NOUS FAIRE ?

 

Depuis la Réforme et la Révolution Française, 1ère révolution de couleur ourdie par les banquiers anglo-saxons et relayée par la bourgeoisie française (Voltaire

était à Londres et, l’Encyclopédie, comme la traduction de la Bible par Luther, relève du Soft-Power), la situation de la Chrétienté et de l’Eurasie n’a cessé de

se dégrader. Nous avons assisté à un recul continu de nos valeurs, de nos identités, de nos souverainetés et - au nom du libéralisme - de nos libertés…

Pourquoi ? Parce que nous n’avons jamais su ni identifier notre ennemi ni comprendre sa stratégie et n’avons donc jamais pu reprendre l’initiative.

Pour les Grecs la politique était ’’LORGANISATION DE LA VIE DE LA CITÉ (Polis en grec) EN VUE DU BIEN COMMUN’’, ce qui impose avant tout de définir le Bien.

Et le domaine de définition ne peut évidemment pas être de type matérialiste. Or, le référenciel spirituel & civilisationnel qui nous a guidé pour établir

nos choix de société, est celui de l’éthique chrétienne. Car, quel que soit le domaine, le Christianisme est la seule véritable révolution de notre histoire.

Pour Carl SCHMITT, la politique consiste d’abord à désigner l’ennemi. Or, notre ennemi est avant tout matérialiste : c’est ’’Mammon’’ dieu de la richesse, qui le

motive. Bien que notre but soit de remettre l’éthique au coeur de l’organisation de la cité, le facteur économico-financier ne peut être négligé. Au contraire

il doit être compris et maîtrisé, car : ’’Un terrain non occupé est abandonné à l’ennemi’’. Cela lui permet de prendre l’avantage puis de conserver l’initiative :

FAIRE L’IMPASSE ÉCONOMIQUE SERAIT SUICIDAIRE !

 

’’Le mal progresse par l’inaction des hommes de bien’’, disait Edmund BURKECelui qui croit qu’il doit être lui-même puissant pour changer le monde pêche

par orgueil, non par humilité. L’édifice se bâtit pierre par pierre. Il suffit que chacun y apporte modestement la sienne. En revanche, La force des humbles

c’est la solidarité et l’abnégation. Pour chasser Les britanniques, les disciples de GANDHI se couchaient par milliers sur leurs voies ferrées. Pour le chrétien,

l’arme asymétrique par excellence c’est le martyr authentique (donc nonviolent). Contrairement au terrorisme, il déroute l’adversaire qui ne peut ni le

combattre, ni le discréditer. Or pour mettre fin à la spirale de l’échec, il nous faut à présent entrer en résistance et être prêts à mourir pour rester libres.

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DAUTANT QUE NOS ADVERSAIRES SONT FAIBLES, EN QUANTITÉ ET EN QUALITÉ.

L’oligarchie financière qui dirige le monde depuis la Réserve Fédérale paraît invincible mais c’est un tigre de papier, un colosse aux pieds d’argile. Tout dans

sa puissance est factice : ses légions levées à crédit et payées en monnaie de singe, sa légitimité d’escroc, sa religion du profit et ses prétendues valeurs

de charlatan, ses moyens virtuels, sa propagande enfin, fondée sur le mensonge.

Il est hautement vulnérable : il suffit d’en être conscient pour le vaincre. En outre, l’efficacité de notre adversaire repose avant tout sur son aptitude à

diviser pour régner (en détruisant toute forme de solidarité, civilisationnelle, géographique, génétique, familiale) et sur la complicité et la trahison de nos

élites. Pour le contrer il faut donc rétablir notre cohésion nationale, ethnique, religieuse et géopolitique, tout en désignant et en traquant traitres et collabos.

Enfin, son système est parasitaire, donc suicidaire : c’est sa principale faiblesse.

La fortune des banksters se compte en dollar : il suffit pour en faire du papier sans valeur que le monde achète son pétrole sans passer par l’interface du dollar.

 

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COMPRENDRE L’ENNEMI ET SES MÉTHODES

 

L’ennemi c’est la DICTATURE BANCAIRE MONDIALE qui a détruit les nations pour réduire les peuples en esclavage. Prenez du recul, voyez comment les

événements se sont enchaînés et vous verrez que la plus grande victoire de la finance apatride a été la destruction de l’Etat-Nation qui protégeait les peuples.

Car LA PATRIE - LA TERRE DE NOS PÈRES - notion territoriale et humaine, CEST :

’’LA JURIDICTION OÙ S’APPLIQUENT LES LOIS D’UNE NATION ’’.

 

 

Des peuples différents ont des lois différentes. Il faut rappeler ici, comment se structurent les sociétés et leur économie : le milieu géographique influe sur

le mode de vie, qui influe sur le mode de pensée, lequel est figé par la langue. Dans la zone tempérée de l’hémisphère nord, le climat favorise l’agriculture et

la sédentarisation, alors qu’il sera propice au commerce et à la nomadisation dans la zone tropicale aride. Initié dès l’enfance à l’orientation et au secret des

puits, le caravanier a le monopole du savoir-faire logistique lui permettant de transporter des denrées - souvent rares - d’une extrémité à l’autre du désert.

 

N’ayant ni cultivé la terre, ni tissé l’étoffe ou forgé le métal, il n’a pas de lien charnel avec la marchandise et - son sens de la propriété étant peu développé -

il la vendra plus facilement. En outre, l’impunité criminogène que lui confère sa mobilité lui ôte tout scrupule quand il s’approprie le bien d’autrui.

Or, ce qui est vrai au Sahara se vérifie sur l’océan, chez les pirates, surtout si leurs origines insulaires les forcent à fuir leurs côtes pour assurer leur survie.

Ainsi, le mode de pensée du banquier anglois - héritier des pirates Normands - résulte de la mobilité initiale que l’hostilité du milieu imposait à ses ancêtres.

Le bankster judéo-protestant anglo-saxon est un nomade qui cumule l’atavisme du marchand levantin et l’avidité du guerrier viking. En outre, réformé, il est

revenu à l’Ancien Testament, reniant donc la doctrine du Christ, laquelle s’était bâtie en opposition totale avec le judaïsme. La théologie de la grâce - qui n’est

accordée qu’à de rares élus - justifie la prédestination qui le dispense d’assurer par ses oeuvres ici-bas, son salut dans l’au-delà. Pire, sa réussite terrestre est

signe d’élection divine : la manifestation de son destin ! Ainsi déresponsabilisé, il peut sans risque et sans honte occire père et mère, sa voie étant déjà tracée.

Il partage ce schéma de pensée avec les héritiers mahométans du peuple élu.

IDENTIFIER LES CAUSES VÉRITABLES

Car l’Islam n’est pas qu’une religion : c’est l’habillage pseudo théologique d’une volonté de conquête dont le but était de rétablir les flux commerciaux entre

l’Arabie et la Sogdiane, en partie détournés au nord de la Caspienne par les Byzantins, à cause de l’avènement de l’Empire Sassanide qui, de 226 à 651,

percevait des taxes sur les marchandises de la Route de la Soie. Khadija, riche héritière d’une tribu juive Koraïchite de la Mecque, avait jeté son dévolu sur un

jeune berger : elle en fit un caravanier avant de l’épouser. Rejeté par les frères spoliés de la dame - qui voyaient en lui un gigolo - il se vengera sur leurs héritiers.

Mais il va saisir les vrais enjeux économiques : la prise de Samarkand par les musulmans, en 642 - 10 ans après sa mort ! - fera tomber l’empire Sassanide !

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C’est là que se situe d’ailleurs l’origine lointaine du Schisme de 1054. En effet, lorsquen 313, l’Empereur CONSTANTIN quitte Rome et fonde Constantinople,

il se rapproche de la principale source de richesse de son empire, sa capitale étant trop excentrée. Car, comme les Grecs, qui connaissaient déjà la soie au

Vème siècle avant Jésus-Christ, les Romains commerçaient avec la Chine, sans avoir jamais rencontré un Chinois. Et quand, à la mort de Théodose le Grand,

en 395, le Christianisme - seulement toléré jusqu’alors - devient la religion officielle de l’Empire, l’Évêque de Rome hérite de son ancien centre névralgique.

 

LEmpereur est à Byzance, capitale politico-économique, et le Pape est à Romedevenue alors capitale spirituelle. L’Empire est donc bicéphale mais le patriarcat

de l’Église d’Orient reconnaît difficilement l’autorité grandissante du Vatican, qu’il considère - à juste titre - comme usurpée. Voilà qui devrait réconcilier nos

églises, puisque la querelle est plus politique que théologique. Il suffirait, pour ressouder la chrétienté, de remonter le temps le plus loin possible aux sources

véritables de la foi chrétienne, en appliquant ce précepte du Christ, inventeur de la vraie laïcité : ’’rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !’’./

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D’autant que le Vatican s’est discrédité en s’alliant aux marchands, durant les croisades : pour déclencher une guerre, il faut un objectif et une volonté6. Il faut

ensuite fédérer des combattants dont les mobiles seront souvent sans rapport avec le but poursuivit par le décideur. Cachant les causes réelles, des causes

apparentes seront alors invoquées. Car pour faire adhérer un grand nombre de  gens, à un projet commun, au péril de leur vie, il faudra user de propagande.

Ainsi, répandues par des agents d’influence - des "experts" dont la crédibilité est établie - les informations qu’on leur fournira seront en partie fausses.

 

Le but des croisades était de reprendre l’espace économique méditerranéen, débouché de la Route de la Soie, aux musulmans qui entravaient le commerce

des cités maritimes italiennes. La volonté était celle des marchands-banquiers génois, vénitiens et pisans qui financèrent le projet. Les combattants étaient

la horde des brigands féodaux, formée des cadets déshérités de la chevalerie européenne. La violation du Saint-Sépulcre fut le mobile officiel qui, véhiculé

par la propagande, suscita l’adhésion de ces mercenaires (mais le pillage des fiefs à conquérir a pu aussi les motiver). Expert en religion, le Pape URBAIN II

fut l’agent d’influence qui, distribuant des indulgences, utilisa comme média, le réseau de Cluny - qu’il dirigeait - pour apporter sa caution à l’entreprise7

Il ne s’agit pas ici de nier l’importance du fait religieux qui fut initialement constitutif de l’identité des communautés qui s’affrontèrent pour des motifs

économiques. Il s’agit de montrer que ce n’est pas la religion - ni l’Islam, ni le christianisme - qui fut la cause des croisades, malgré les griefs mutuels que

se font les deux communautés depuis près d’un millénaire ! Aujourd’hui que le pétrole est devenu l’enjeu des conflits qui ensanglantent la

planète et que tous les extrémismes sont enrôlés pour réactiver un choc de civilisations et jeter le Kurdistan - réservoir d’eau du ’’Croissant Fertile’’ - l’Irak,

la Syrie et l’Ukraine, dans le chaos - selon un arc de ’’containment’’ allant de  la Baltique à la Mer d’Aral, en passant par la Mer Noire et la Caspienne - ce

regard critique sur notre passé ’’économico-religieux’’ n’est-il pas éclairant ? Aussi, l’exposé de ce ’’cas d’école’’ fameux, revisité à l’aide d’une grille de lecture

géo-politico-économique n’est-il pas superflu. Il permet d’expliquer comment les acteurs de l’histoire peuvent être manipulés à leur insu. Ayant le nez sur

l’événement, ils n’ont pas le recul suffisant pour appréhender des phénomènes s’inscrivant dans le temps long - et dont le déroulement excède la durée de la

vie humaine - tandis qu’avec la disparition des monarchies et de la bourgeoisie industrielle, seules les dynasties financières ont désormais la maîtrise du futur.

 

Devenus de simples gestionnaires, voire de vulgaires communicants (courroie de transmission politico-médiatique d’ordres issus d’un pouvoir supranational)

nos élus ne songent qu’à prolonger leur éphémère mandat et ne représentent plus les peuples dont-ils étaient censé défendre les intérêts. Le voudraient-ils

qu’ils ne le pourraient plus, privés de tous leurs attributs de souveraineté. Que dire de leurs turpitudes et de la corruption qui les enchaînent à leurs maîtres ?

 

НИКТО КРОМЕ РОССИИ ! 8

 

Pour les leaders authentiques de la partie orientale du continent eurasiatique, les élites de l’Europe de l’Ouest qui ont usurpé leur pouvoir - obtenu contre

la volonté des électeurs à la faveur d’un système fondé sur le marketing et la fraude électorale - ne sont donc plus des interlocuteurs fiables. Les autorités

de la Russie et leurs diplomates doivent en prendre conscience et s’affranchir du protocole qui entrave leur liberté d’action. Plutôt que de perdre leur temps

à négocier avec des malfrats qui n’ont jamais respecté leurs engagements, ils doivent promouvoir une diplomatie parallèle qui s’appuiera sur le noyau dur

de la russophilie européenne et sur le maillage de la chrétienté véritable - non protestante, donc - pour créer un réseau de résistance en Eurasie de l’Ouest.

 

Il serait temps que la Russie prenne ses responsabilités et occupe le terrain du ’Regime-Change’’ au lieu de systématiquement l’abandonner aux Atlantes.

C’est une question de survie, pour elle comme pour nous. La Russie doit enfin remplir son ’’Devoir d’Ingérence’’, envers ses frères chrétiens de l’Ouest du

continent eurasiatique. Qui pourra lui reprocher de promouvoir la Paix, plutôt que le chaos, en finançant - par exemple - des ONG pacifistes ? Qui pourra la blâmer de faire tomber les BARRIÈRES dérisoires qui séparent actuellement les nations orientales et occidentales de l’Eurasie, pour établir entre-elles un PONT majestueux ? Pourquoi le ’’Soft-Power’ serait-il réservé aux seuls USA ?

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Les Pays Baltes, la Pologne, l’Ukraine, la Roumanie et la Moldavie, n’auraient elles pas intérêt à ne plus avoir que des amis à leurs frontières, au lieu de se

laisser entraîner dans une paranoïa suicidaire par des bellicistes venus de l’autre extrémité de la planète ? En devenant le trait-d’union entre les deux

parties de l’Eurasie, ces pays n’assureraient-ils pas mieux leur sécurité, qu’en se laissant manipuler par les fauteurs de guerre de la thalassocratie atlante,

au risque quasi-certain de servir de champ de bataille à l’affrontement ? La Pologne - notamment - aurait-elle oublié comment les Anglo-saxons l’ont

abandonnée à leurs alliés bolchéviques, malgré leurs promesses, après l’avoir incitée à provoquer l’Allemagne en 1939, et à refuser tout compromis avec

son chancelier ? Les Polonais se sont-ils déjà demandé pourquoi leurs ’’Amis’’ occidentaux n’ont jamais déclaré la guerre à l’URSS - liée à l’Allemagne depuis

le 23 août 1939, par un Pacte de Non -Agression, dont l’enjeu était le partage de leur pays - alors qu’ils s’étaient empressés de le faire à l’encontre du IIIème

Reich ? Ni pourquoi ils les ont livrés à Staline, en 1945, suite à l’accord de Yalta ?

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N’ont-ils pas compris que les WASP qui dirigent l’Amérique du Nord - Canada inclus - méprisent profondément les catholiques, et ce qu’ils soient québécois

italiens, irlandais, ou polonais ? Ne savent-ils pas que leurs ’’jokes’’ débutent invariablement par ’’Connais-tu la blague du polak ?’’ (Did you hear about the

pole ?) dès qu’il s’agit de stigmatiser la bêtise ? Ont-ils oublié comment la diaspora polonaise a été exploitée, dans les aciéries du Nord de l’Amérique,

de Chicago à Toronto ? Ne savent-ils pas qu’en anglais, le même mot désigne à la fois les Slaves et les esclaves ? Et ne voient-ils pas qu’ils sont colonisés ?

Avec de tels amis, les Baltes et les Slaves d’Europe de l’Est n’ont pas besoin d’ennemis ! Les Européens de l’Ouest non plus ! Lorsque la crise ukrainienne,

financée par Georges SOROS, David ROTSCHILD, Igor KOLMOISKI ou Segueï TARUTA, détruit le partenariat énergétique qui s’était établi entre la Russie et

l’Allemagne (moteur économique de l’Europe occidentale) ou que Volkswagen est victime de l’ingérence de la justice américaine, a qui profite le crime ? A

qui les sanctions économiques ont-elles fait le plus de tort, si ce n’est à l’Union Européenne, avec une perte de 30% de parts de marché ? Et à qui ont-elles

profité, si ce n’est aux entreprises américaines qui en ont gagné près de 15% ? 

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Tant qu’elle reste sanctuarisée et qu’elle ne se laisse pas entraîner dans un conflit avec ’’l’Occident’’ ou la Chine - qui lui serait fatal - la Russie a les moyens 

d’inverser la tendance, sans avoir besoin de brandir les armes. ’’La plume tire plus loin que le canon’’ dit le proverbe chinois : c’est d’abord en ré-informant

les populations d’Eurasie - mais aussi celles d’Amérique qui, avec 100 millions de pauvres, sont les premières victimes du capitalisme sauvage ultralibéral -

que la Russie sortira de la situation d’échec que décrivait Zbignew BRZEZINSKI 

 

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A cet effet, j’ai suggéré au Pr DUGIN, la création d’une Université Eurasisteau coeur de l’Europe, dans un pays neutre tel que la Suisse (par exemple).

L’enjeu c’est la révolte contre la dictature de la banque mondiale qui a fait de nous des esclaves du marché, réduits à l’état de travailleurs-consommateurs.

Pour cela, il nous faudra impérativement revisiter l’histoire qui a été écrite par les prétendus vainqueurs de la seconde guerre mondiale. En effet, c’est la

Russie et non les pompiers-pyromanes atlantes - arrivés au dernier moment - qui a vaincu l’Allemagne nazie. Il faudra également se demander pourquoi il

était si important pour les banksters d’abattre ces 2 alternatives au système libéral que furent le communisme et le fascisme : le fait qu’ils aient été vaincus

par les armes et le crédit ne signifie pas qu’ils ont réellement échoué. Nous devons analyser avec pragmatisme ce qui inquiétait tant les libéraux et - pour

être viable - une ’’quatrième théorie politique’’ devrait pouvoir puiser dans ces expériences avortées - qui ne se résument pas à leur simple aspect totalitaire

dicté par les circonstances et l’adversité - les éléments positifs qui permettent d’imposer des règles à la finance apatride, notamment le dirigisme d’état - qui

était commun à ces 2 théories - pourvu qu’il défende les intérêts des nations.

 

 

MERCI DE VOTRE PATIENCE. ///////////////////////////////////////////////////////////////////////

 

Notes

 

1. http://www.les-crises.fr/nous-vous-detruirons-les-terrifiantes-menaces-d...la-russie-et-a-la-chine/ … Voir annexe ainsi que les vidéos connexes sur Youtube et Dailymotion.

2. Depuis le Martyre de Sainte Jehanne d’Arc, un authentique anglophobe se doit de dire l’Anglois.

3. Le terme de bankster - contraction de banker et de gangster - est apparu, dans la presse mondiale et chez certains leaders politiques, après la crise de 1929. Depuis la crise de 2008 il est passé dans

le langage courant et à servi de titre au livre de Marc ROCHE… chroniqueur au Financial Times !!!

4. Politique du "rapprochement" franco-anglais, destinée à tirer la France de son isolement, après les guerres, de la Révolution et de l’Empire, l’Entente Cordiale fut initiée sous la Monarchie de Juillet,

en 1830. Elle fut reprise, en 1854, par Napoléon III - durant la Guerre de Crimée - et fut ratifiée par Paul CAMBON, en 1904, préfigurant le Traité de l’Atlantique Nord. C’est dans ce contexte d’alliance,

que Winston CHURCHILL ordonna la destruction de la flotte française, à Mers-el-Kébir, entraînant la mort de 1.277 marins français - et 351 blessés graves - le 03 juillet 1940 ! Ne traitant qu’en position

de forceL’ANGLOIS IMPOSE TOUJOURS UNE CLAUSE INACCEPTABLE QUAND IL SIMULE UNE NÉGOCIATION.

5. Cette technique fut inventée dans les années 20 par les banquiers de la République de Weimar, pour faire baisser le poids des réparations de guerre - qui pénalisaient lourdement l’économie allemande -

en dévaluant le Reichsmark. La machine s’étant emballée, elle provoqua le Krach de 1923 et l’envol de l’inflation (il fallait alors une brouette de Reichsmark pour acheter une simple baguette de pain).

6. CLAUSEWITZ : ’’DLGUERRE’’ voir aussi l’origine économique des guerres (p. 73, aux Éditions de Minuit).

7. Voir : ’’l’ÉPOPÉE DES CROISADES’’ de R. GROUSSET & ’’MARCHANDS-BANQUIERS DU MOYEN-ÂGE’’ de J. Le GOFF

8. NIKTO KROMIÉ ROSSII : après la Russie il n’y a plus rien (c’est le dernier rempart, la dernière citadelle). C’est l’adaptation de la devise des Parachutistes russes, NIKTO KROMIÉ NAS : après nous, plus personne.

 

ANNEXE

 

DISCOURS DU GENERAL MARK MILLEY* - 04 OCTOBRE 2016

* Noter que c’est pour sauver le mode de vie américain, fondé sur le pillage, que l’on est prêt à vitrifier la planète.