Russophobie

La russophilie et la russophobie comme facteurs géopolitiques en Europe de l'Est

19.05.2022

L'opération militaire spéciale (SVO, abréviation russe) menée par la Russie en Ukraine dure depuis trois mois et est loin d'être terminée. Cette longue campagne n'aurait pas été possible sans l'assistance militaire sans précédent de l'OTAN au régime ukrainien. Les pays d'Europe de l'Est limitrophes de l'Ukraine jouent un rôle clé à cet égard. D'une part, c'est par le territoire de ces États que passent les livraisons d'équipements militaires. Ils fournissent également de vieilles armes soviétiques, avec lesquelles l'armée ukrainienne a l'habitude de travailler. D'autre part, ce sont ces pays qui accueillent la plus grande part des réfugiés ukrainiens. Ils supportent les principaux coûts et risques d'une confrontation avec la Russie.

Duplicité britannique: Boris Johnson salue les vertus de la diplomatie tout en accentuant les tensions militaires avec la Russie

14.02.2022

Cette semaine, M. Johnson a écrit un article d'opinion pour le journal Times dans lequel il se dit convaincu que "la diplomatie peut l'emporter" pour éviter que l'escalade des tensions autour de l'Ukraine ne dégénère en une guerre totale entre le bloc militaire USA-OTAN et la Russie.

Éric Zemmour - les causes de la russophobie en Occident

06.04.2019

Entretien avec Éric Zemmour 

"En France c'est une russophobie traditionnelle. C'est depuis le fameux voyage de Custine en 1839, le fameux livre sur la Russie, qui montre les Russes comme des barbares...

Il y a une russophobie traditionnelle, qui d’ailleurs ne va pas sans son contraire, et une passion pour la Russie, une fascination pour la Russie. C’est en France qu’on a le plus de gens qui aiment Dostoïevski, Tolstoï, qui sont fascinés par les tzarines, les tzars, mais aussi par la Révolution russe, après tout c’est aussi le produit de l’histoire russe.